Internet

Aujourd'hui, l'information numérique (image, son, texte) est transportée sous forme de 0 et de 1 (langage binaire). Un caractère est appelé un «bit ». Or, on peut faire de même avec la fibre. En effet on fait correspondre un code numérique, le 0 à une absence de lumière et le 1 à une impulsion lumineuse.

 

Nous décrivons cela dans notre expérience.

 

 

Cette expérience met en évidence le langage binaire.

On fait tourner une roue comportant des trous pouvant laisser passer ou non la lumière du laser.

Lorsque la lumière passe, cela correspond à 1, et lorsqu'elle ne passe pas, cela correspond à 0.

Il suffit de faire en sorte que les impulsions lumineuses soient décodées et reconverties sous forme de 0 et de 1 à la sortie de la fibre pour obtenir l'information de départ.

 

Pourquoi devrions-nous utiliser la fibre au lieu des câbles classiques en cuivre ?

 

Le débit dans un câble est limité à sa bande passante, à savoir, plus la bande passante est grande plus le débit l'est aussi. Celle du câble en cuivre est de 1,1 MHz. Par contre, la bande passante de la fibre classique est de 100 GHz, c'est-à-dire environ 10 000 fois plus grande que pour le cuivre !

 

 

Pour les fournisseurs d'accès Internet et de téléphonie, faire la liaison entre l'habitat et France Télécom avec les fibres optiques permettrait à leurs utillisateurs de bénéficier d'une connexion Internet beaucoup plus puissante que précédemment.

On appelle cette technique le FTTH ce qui signifie en anglais « Fiber To The Home ».

Cette technique qui consiste à implanter la fibre au plus proche de l'habitation du client est toutefois assez coûteuse, aussi on préfère utiliser une technique intermédiaire : on amène la fibre dans le quartier du client et on termine la liaison par un câble en cuivre simple.

On l'appelle FTTB (« Fiber To The Building »).

Mais en faisant cela on diminue grandement le débit. Il faut donc raccourcir au maximum la partie cuivrée qui présente une forte atténuation sur les longues distances.

 

Le sigle FTTLa est l'acronyme anglais de « fiber to the last amplifier » qui peut se traduire littéralement en français par « fibre jusqu'au dernier amplificateur ». Le FTTLa est une technique de raccordement au réseau de fibre optique qui réutilise d'anciennes infrastructures pour les derniers mètres. Le réseau de fibre optique arrive, dans ce cas de figure, jusqu'au pied de l'immeuble de l'abonné. Au niveau de l'immeuble, l'information est ensuite relayée par une infrastructure plus ancienne et déjà présente.

L'utilisation de la fibre pour Internet permet de surfer beaucoup plus vite, la navigation est davantage ralentie par la puissance de l'ordinateur que par la connexion Internet.

On peut ainsi regarder des chaînes de télévision en haute définition, télécharger légalement des films de 1h30 en 3 minutes ou développer des applications professionnelles plus performantes dans le transfert de données, par exemple pour les banques.