Les technologies WDM et DWDM
De nos jours, ces deux technologies sont utilisées afin d'augmenter le débit et, par conséquent, servent à envoyer un plus grand nombre d'informations numériques par seconde.
Pour cela, on introduit dans la fibre plusieurs signaux lumineux à la même vitesse de modulation, mais à des longueurs d'onde différentes :
plus on envoie de lumière dans la fibre, plus on envoie d'informations numériques.
Le fonctionnement est simple (voir schéma ci-dessous) : on utilise un émetteur spécifique pour chaque longueur d'onde, ou « lumière », envoyée dans la fibre.
Il faut ensuite rassembler toutes les longueurs d'onde dans la fibre. Pour cela, on utilise un multiplexeur : on parle de longueur d'onde multiplexée.
A la sortie de la fibre, on se sert d'un démultiplexeur pour séparer les lumières. Pour récupérer les longueurs d'onde séparées, on doit utiliser des récepteurs. Tout comme les émetteurs, il y a un récepteur pour une longueur d'onde donnée.
La différence de ces deux technologies est l'espacement entre chaque longueur d'onde.
Avec la technologie WDM, chaque longueur d'onde est espacée de 8 nm. Pour donner un exemple, on introduit 3 longueurs d'onde : une lumière à 1 500 nm une autre à 1 550 nm et une dernière à 1 560 nm. Dans ce cas, on dit qu'il y a 3 canaux optiques qui passent dans la fibre.
La technologie DWDM pemet d'envoyer plus de longueurs d'onde différentes. En effet, l'espacement entre chacune d'entre elles peut être de 0,8 nm ou moins. Par exemple, on peut obtenir des fibres à 160 canaux optiques si on diminue l'espacement à 0,2 nm.
Il existe une technologie qui comporte encore plus de canaux : la U-DWDM (Ultra - Dense Wavelength Division Multiplexing). Les espacements sont de l'ordre de 0,8 nm. On peut obtenir plus de 400 canaux optiques.
Les systèmes WDM et DWDM comportant 8, 16, 32, 80 canaux optiques sont les plus fréquemment commercialisés, car ils permettent d'atteindre des capacités respectives de 80, 160, 320, 800 Gb/s en prenant un débit par canal de 10 Gb/s.